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Voici mon bras avant la chirurgie et après une séance d'épilation électrique
définitive faite 2 mois avant. Deux autres séances seront nécessaires sur le pénis une fois
bien cicatrisé.
Photo phalloplastie, exemple A01.
Photo phalloplastie, exemple A02.
La partie externe n'a pas été épilée car en fonction de ce que j'avais vu sur d'autres FtM,
je ne pensais pas que cela ferait tout le tour. Le calcul n'était pas faux mais comme je n'avais pas la position
exacte du gabarit de prélèvement, il s'est trouvé décalé par rapport à mon calcul.
Une partie non épilée s'est retrouvée sur le pénis et une partie épilée n'a
pas été prélevée.
Photo phalloplastie, exemple A03.
Afin d'améliorer la greffe de peau sur le bras, avec le chirurgien, nous avons convenu d'utiliser une greffe à partir de la peau du ventre que l'on aura préalablement fait grandir à l'aide d'une prothèse d'expension tissulaire qui sera gonflé pendant 4 mois afin d'obtenir la surface de peau nécessaire. Les prothèses de d'expension tissulaire sont souvent utilisées en chirurgie plastique pour obtenir des lambeaux de peau qui sont ensuite utilisés pour des auto greffes de peau pleines. L'avantage, c'est que la greffe comprend l'épiderme, le derme et l'hypoderme alors qu'une greffe prélevée sur une partie du corps par “rapage” ne comprend que l'épiderme et le derme. La qualité de cette dernière est donc moindre. En 1992, j'avais vu un garçon avec une phallo faite en France. Il devait préserver sa peau du soleil en été et mettres des crèmes sur son bras. La peau était fine et transparente. En procédant comme par une greffe de lambeau total, je voulais éviter ces problèmes. C'est gagné. Ceci dit, j'ai vu par la suite que les greffes de peau faites par le Pr Monstrey sont de bonne qualité et ne présentent pas les problèmes précités. Il y a toutefois des soins à faire afin d'éviter que le bras ne se transforme en bout de bois (peau dure et collée sur les muscles) et dont les mouvement peuvent être limités et douloureux.
Une première intervention a eu lieu en juin 2000 pour la pose de cette prothèse d'expension tissulaire qui
contenait au départ 250ml de bleu de métylène, elle était donc presque plate. Le bleu de métylène
permet de voir que, lors des injections, on est bien dans la canule et pas à côté, une sécurité
bien utile. Deux séance de gonflage par semaine ont eu lieu, à raison de 250ml à chaque fois. Ci-dessous
la prothèse glonflée après 4 mois telle qu'elle a été retirée.
Photo phalloplastie, exemple A04.
Ci-dessous mon ventre gonflé juste avant la phalloplastie (octobre 2000) et après 4 mois de gonflage de la
prothèse. Du sérum physiologique était injecté en piquant à travers la peau dans la
canule que l'on voit à gauche ci-dessus. On la perçoit aussi sous la peau, la petite bosse dans le plis
du haut de la cuisse, ci-dessous à gauche.
Photo phalloplastie, exemple A05.
Photo phalloplastie, exemple A06.
Mis en ligne le 10/12/2006.
